A l’occasion du pré-lancement de la ParisBlockchainWeek Summit 2020 qui s’est tenu le 12 septembre dans les locaux de PWC et pour sa première prise de parole en public, Bertrand Perez, Directeur Cénéral de Libra, nous a exposé les détails du projet Libra.
Avant tout, Libra est une organisation à but non lucratif basée à Genève (Suisse) qui envisage de lancer sa crypto-monnaie en mai 2020.
L’organisation compte 28 membres fondateurs issus de divers secteurs d’activité :
– Paiements: Mastercard, PayPal, Visa,…
– Plateformes web : Facebook (Calibra), Ebay, Spotify, Uber,…
– Blockchain: Anchorage, Coinbase,…
– Capital risque: Andreessen Horowitz, Ribbit Capital,…
– Organisations non gouvernementales : Women’s World Banking, Mercy Corps,…
D’ici le lancement de Libra, cette liste devrait s’étendre jusqu’à 100 membres (l’organisation est en discussion avec différentes entreprises).
Libra possède sa propre blockchain qui est open source et vise à être, d’ici 5 ans, libre d’accès à hauteur de 20%. L’objectif de Libra est d’en faire vivre le code en y intégrant régulièrement de nouvelles applications développées par des développeurs d’horizons variés.
Pour Bertrand Perez, Libra a été créée afin de faciliter les transferts internationaux en les rendant moins chers et plus rapides (1 000 transactions par seconde pour le lancement). Aussi, Libra n’a pas l’intention de remplacer les monnaies FIAT mais d’apporter une solution complémentaire de paiement mondial avec une identité numérique.
Pour assurer sa stabilité, Libra sera basée sur un panier de 5 devises FIAT (USD, EUR, GBP, YEN, Dollar de Singapour) et des obligations d’État à court terme. Cette réserve de sécurité sera détenue par plusieurs banques commerciales.
Libra sera accessible sur les plus robustes exchanges. Et, pour empêcher le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, Libra envisage de créer une unité de renseignement financier chargée de mettre en place un climat de confiance fondé sur des processus solides.
Bertrand Perez est confiant dans le lancement de Libra mi-2020, mais seulement si l’organisation est approuvée par le régulateur : « Nous ne sommes pas une bande de crypto-anarchistes, nous voulons être transparent, travailler dans la légalité et nous nous appliquons à améliorer la technologie pour répondre à toutes les exigences en matière de réglementation .“
L’équipe Hedgeguard